Le billet de janvier 2011


A l'occasion de la sortie de son livre «Les Petits» (Flammarion), Christine Angot a répondu aux questions des lecteurs du site du journal Libération.

Voici celle de Gérald et la réponse de Christine Angot.

Un lecteur a réagi aux propos de l'auteure selon qui le militantisme des associations de père conduirait à écraser la mère. J'avoue que, depuis plus de sept ans que j'anime des réunions SOS PAPA à Brest, j'ai rencontré beaucoup de souffrances de pères, beaucoup de pères désireux de rester présents dans l'éducation de leurs enfants, quelques fois des ressentiments à l'égard des ex-conjointes, mais jamais de volonté "d'écraser la mère". Je vous laisse découvrir les réactions qu'a suscité la remarque de ce lecteur.

Un homme, c'est une bite et le boulot. Un père, c'est une pension alimentaire. Voilà ce qu'on nous sert en guise d'argument contre la résidence alternée... Certainement des gens partisans de la mère au foyer pour s'occuper des enfants. Certainement des gens qui exceptent leur père, leurs frères, leurs fils de leur vision violemment anti masculine.

Si on est pessimiste, on dira que nous avons encore beaucoup à faire pour faire connaître notre combat. Si on est optimiste, on dira que ce gens-là se discréditent eux-mêmes par leurs propos.

Philippe Etienne, correspondant SOS PAPA Finistère
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