Le billet de mars 2005



Depuis 30 ans, la justice française, section matrimoniale puis familiale, pratique la politique de la préférence sexuelle dans les divorces et les séparations.

En normalisant de façon autoritaire les responsabilités familiales et parentales de nos concitoyens, en donnant aux uns des privilèges le plus souvent liés au sexe, et en infligeant aux autres des humiliations et l’obligation de se démettre de sa dignité parentale, les juges français veulent imposer à la société un nouvel ordre familial.

Cette régulation judiciaire, autoritaire et discriminatoire, basée sur un « ordre moral » imposé et maintenu par des groupes de pression (syndicats de magistrats, avocats, associations féministes, intervenants professionnels…), est extrêmement néfaste pour l’équilibre social et dangereuse du point de vue démocratique; il faut la dénoncer et la combattre, et ce, pour au moins trois raisons :
- Depuis 15 ans, la plupart des magistrats en affaires familiales, précisément là où tout est joué d’avance, méprisent la Convention Européenne des Droits de l’Homme et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Les juges ne respectent donc pas les lois de la Republique  !
- La compilation des décisions judiciaires en affaires familiales depuis trois décennies (trop souvent déséquilibrées, incomprises, et sources de souffrances pour nos enfants), constitue dorénavant une véritable fracture républicaine pour l’ensemble de la société.
- La surjudiciarisation volontaire et organisée des conflits familiaux entraîne des coûts anormaux et injustifiés pour les familles. Car la manne financière sans cesse renouvelée est bien là, et beaucoup de monde veut avoir droit à sa part du gâteau ! Se faire de l’argent sur le dos de nos enfants est immoral !

Face à toutes ces dérives, SOS PAPA Bretagne prend clairement position : oui, il faut sortir de la justice !
 
 

Christian MARECHAL, Délégué Régional Bretagne SOS PAPA
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